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Algérie : ils seront les plus heureux en Afrique avec ces 7 décisions fortes en 2024

Algérie : ils seront les plus heureux en Afrique avec ces 7 décisions fortes en 2024

Les Algériens aussi, comme la plupart des habitants de la planète, ont eu leurs lots de tourments inflationnistes en 2023, du fait d’une conjoncture mondiale qui enchaine les crises. C’est pour cela que le président Abdelmadjid Tebboune a reculé au maximum la fin du système des subventions généralisées. Par ailleurs les citoyens algériens ont eu deux bonnes nouvelles à la fin de l’an dernier : L’élargissement de la palette des maladies graves prises en charge intégralement par les caisses sociales et le plafonnement des taux d’intérêts de tous les prêts appliqués par les banques et les établissements financiers. 5 autres bonnes nouvelles sont tombées dans l’escarcelle des Algériens. Il sera difficile pour les autres pays du continent africain de faire mieux ou même de s’aligner…

  1. La hausse des salaires, +47%

C’est sans doute la mesure phare de 2024, celle qu’attendent quelque 2,6 millions d’employés du secteur public, concrétisant un engagement ferme du chef de l’Etat en décembre 2022. Pour financer la promesse présidentielle le gouvernement a fait voter une Loi de finances 2024 dotée d’un budget astronomique de 113 milliards de dollars. C’est l’enveloppe la plus grosse de l’histoire du pays.

A noter que ces majorations salariales seront activées dès ce mois de janvier, elles vont de 4500 Dinars algériens (DA) à 8500 DA, soit un montant global de +47% sur les années 2022, 2023 et 2024.

  1. La mise sur orbite du programme pour le logement AADL 3

Le programme de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) est le socle de la politique d’habitat de l’Algérie. C’est grâce à ce dispositif que des milliers de familles algériennes ont pu bénéficier d’un logement à des prix imbattables. La troisième phase de ce programme, AADL 3, sera effective en 2024…

Autre innovation cette année : le processus d’inscription d’AADL 3 sera entièrement numérisée. On épargnera ainsi aux bénéficiaires les démarches fastidieuses pour verser des documents.

  1. Des véhicules neufs à des tarifs «accessibles»

Le marché automobile, après des années de léthargie qui ont provoqué une flambée sans précédent des prix, a repris des couleurs en 2023. La reprise de l’importation de voitures neuves en 2023 et l’inauguration de l’usine de montage Fiat à Oran changent la donne sur le marché local. L’Algérie s’est imposée parmi les destinations de choix des fabricants. Chery, Opel, Sokon et DFSK ont frappé à la porte.

Les Algériens sont en droit d’espérer qu’en 2024 ils pourront se payer des véhicules neufs à des prix «raisonnables». Le Chinois Chery écoule déjà un véhicule à moins de 200 millions de centimes et il est tout à fait possible que la Fiat 500 produite en Algérie se vende encore moins cher.

  1. Les employés de l’Education nationale touchent du doigt leur rêve

Les agents du secteur éducatif, notamment les enseignants, auront enfin le statut particulier qu’ils réclamaient à cor et à cri. Le gouvernement projette d’officialiser prochainement la nouvelle «loi fondamentale des travailleurs de l’éducation nationale» qui révisera le statut de l’enseignant en Algérie…

À cet effet le ministre de l’Éducation, Abdelhakim Belabed, a déclaré que ce document est une «étape stratégique» pour valoriser la place des enseignants et des autres employés du secteur au sein de la société. La réforme de la catégorisation du rang d’enseignant, la baisse du volume horaire de travail dans les trois segments de l’éducation, les promotions par le biais de la valorisation des diplômes obtenus durant la carrière font partie des mesures phares.

  1. Du nouveau pour les freelancers et les auto-entrepreneurs

Le boom de l’internet a fait émerger de nouveaux métiers qui ne s’accommodent pas d’un cadre légal classique. Le travail au noir, sans statut légal ni couverture sociale, reste donc la règle en l’absence de normes adaptées, sans parler du casse-tête des transactions financières : facturation, virements bancaires…. Le gouvernement a planché sur ces écueils et pondu un «projet de loi portant statut de l’autoentrepreneur». Avec cet arsenal les freelancers disposeront d’un cadre réglementaire pour travailler en ligne en toute quiétude.

 

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