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Algérie : l’autosuffisance alimentaire d’ici 2024-2025, l’engagement fort de Tebboune

Algérie : l’autosuffisance alimentaire d’ici 2024-2025, l’engagement fort de Tebboune

Utiliser les immenses ressources financières du pays pour préparer l’après-pétrole, c’est ce que fait le président Abdelmadjid Tebboune depuis avril 2022. L’autosuffisance alimentaire d’ici 2024-2025 fait partie de cette orientation nationale et l’Algérie est tout à fait capable d’atteindre cet objectif…

Le chef de l’Etat a fixé le cap hier mardi 28 février au Palais des Nations à Alger, à l’ouverture des Assises nationales de l’Agriculture, sous le sceau «Agriculture : sécurité alimentaire durable». La filière céréalière sera le pilier de cette stratégie. «Je pense que nous ne sommes pas très loin d’atteindre notre indépendance alimentaire. Quelques étapes encore à franchir et nous y parviendrons sûrement et sans contrainte. Nous accéderons à l’autosuffisance d’ici 2024-2025», a assuré Tebboune…

Il a ajouté que sans sécurité alimentaire il est impossible de revendiquer une indépendance politique. Il a ensuite évoqué les excellents résultats enregistrés dernièrement par le secteur agricole. Le président algérien a indiqué que l’agriculture «a contribué à plus de 14,7% au PIB en 2022 où la valeur de la production agricole a atteint près de 4550 milliards de dinars, soit une hausse de 38% par rapport à 2021», rapporte ce mercredi 1er mars Algérie 360°.

La conséquence de cette embellie : le taux de couverture des besoins du pays par la production nationale est monté à 75%, à ajouter au fait que le secteur agricole fait travailler actuellement plus de 2,7 millions de personnes.

Au sujet de la filière céréalière, Tebboune est d’avis que l’Algérie «est capable de produire, en exploitant toutes les potentialités, un minimum de 60 quintaux/hectare en moyenne». Il a ajouté que le secteur peut «produire des quantités importantes de céréales notamment dans le sud».

A propos de la filière légumes et fruits, le chef de l’Etat a pointé les initiatives pour hausser la production de fruits exotiques, en insistant sur l’urgence d’«une solution définitive pour le problème du foncier agricole et de focaliser sur la diversification de la production dans les différentes filières agricoles pour augmenter les revenus du secteur agricole et par conséquent nos réserves».

Enfin il a invité les jeunes à s’orienter vers l’agriculture en montant des startups ; les «portes sont ouvertes aux jeunes diplômés universitaires et spécialisés dans le domaine pour concrétiser leurs idées», a déclaré le président.

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