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Algérie : Réquisitions de 3 ans de prison pour un chercheur et un journaliste

Algérie : Réquisitions de 3 ans de prison pour un chercheur et un journaliste

Le parquet de Constantine a réclamé trois ans de prison ferme à l’encontre du chercheur algéro-canadien Raouf Farrah et du journaliste algérien Mustapha Bendjama. Les deux hommes, détenus depuis plus de six mois, sont confrontés à des accusations liées à la publication d’informations jugées sensibles.

Raouf Farrah, âgé de 36 ans, et Mustapha Bendjama, 32 ans, font face à des poursuites pour “publication d’informations et de documents dont le contenu est classé partiellement ou intégralement secret, sur un réseau électronique ou d’autres moyens technologiques de médias”, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Les accusations contre Raouf Farrah ne s’arrêtent pas là. Il est également accusé de “réception de fonds d’institutions étrangères ou intérieures dans l’intention de commettre des actes qui pourraient porter atteinte à l’ordre public”. Son avocat, Kouceila Zerguine, a souligné que son père, Sebti Farrah, âgé de 67 ans, avait également été inculpé pour le même chef d’accusation, bien qu’il ait été libéré pour des raisons de santé après 61 jours de détention.

Raouf Farrah, chercheur-analyste de l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC), a été arrêté le 14 février chez ses parents à Annaba. L’organisation a vivement réagi en publiant sa photo et en comptabilisant les jours et les heures depuis son incarcération. Une campagne internationale de soutien à sa libération a également été lancée par GI-TOC. Marié à une Canadienne et père d’une fillette de quatre ans, le chercheur est devenu un symbole de la lutte pour la défense des droits humains et de la liberté d’expression en Algérie.

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