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Algérie : Une manne céleste sans fin, 17 nouvelles licences pétro-gazières…

Algérie : Une manne céleste sans fin, 17 nouvelles licences pétro-gazières…

C’est à croire que la grâce divine est sans limites en Algérie, touchons du bois. Le pays s’est déjà positionné comme un ténor du gaz à l’export et un des premiers fournisseurs des pays de l’Union européenne (UE), en dépit des bisbilles autour de l’Accord d’association. Alger chemine vers la consolidation de son statut de partenaire privilégié des Européens en grossissant sensiblement le flux des investissements dans le secteur des hydrocarbures. Mohamed Arkab, le ministre de l’Énergie et des Mines, a fait une annonce que les clients de l’Algérie – la France, l’Italie et l’Espagne surtout – ont certainement accueillie avec joie…

Akrab a déclaré que le lancement du cycle 2024 d’octroi de licences pétro-gazières se fera très prochainement. Il a tenu ces propos en marge de la 12ème édition du Salon et de la Conférence Afrique-Méditerranée sur l’énergie et l’hydrogène, qui s’achève ce mercredi 16 octobre. Le ministre n’a pas livré de détails sur le calendrier de cette grande affaire, il s’est borné à dire que les précisions seront apportées «bientôt» par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT).

Ce qu’on sait, par la bouche de Mourad Beldjeham, le patron du Comité directeur de l’ALNAFT, c’est que l’Algérie projette d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’exploration pétrolière et gazière en mer pour 2025 ou 2026. Il a fait ces confidences hier mardi. Selon lui pas moins de 17 projets de prospection pétro-gazière «ont été préparés» dans cette optique. Du très lourd donc.

Rappelons qu’en décembre 2023 la Sonatrach, la compagnie publique algérienne des hydrocarbures, avait dévoilé un programme d’investissement de l’ordre de 50 milliards de dollars, entre 2024 et 2028. Le français Total, l’italien Eni et l’américain Occidental sont en pole position dans cette dynamique. De toute évidence le pétrole et le gaz ne sont pas cliniquement morts, bien au contraire il y a un regain d’activité qui fait fi des impératifs climatiques et environnementaux.

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