Economie

Bassem Ennaifer: Maîtriser le déficit énergétique est une condition sine qua non pour ramener le déficit budgétaire à 3,9%

Le déficit budgétaire devrait se résorber progressivement au cours des trois prochaines années, passant de 6,6% du produit intérieur brut (un déficit de 11,5 milliards de dinars) à fin 2024 à 5,2% (9,8 milliards de dinars) à fin 2025 à 3,9% (environ 8 milliards de dinars) à fin 2026, selon un document relatif au Cadre budgétaire global à moyen terme et à sa répartition sectorielle 2024/2026, récemment publié par le ministère des Finances.

“En comparaison avec 2023, le déficit budgétaire sera divisé par deux en trois ans. Atteindre un déficit de 3,9% sera important”, estime dans une déclaration à Tunisie Numérique l’analyste financier Bassem Ennaifer qui a souligné que la réalisation de cet objectif ambitieux est liée à plusieurs conditions. 

Pour Bassem Ennaifer, il faut améliorer les exportations parce que le problème n’est pas dans les importations. Il faut aussi maîtriser le déficit énergétique qui représente une partie importante du déficit commercial du pays et ce à travers la hausse de la production pétrolière et l’accélération de la transition énergétique notamment le renforcement de l’utilisation des énergies renouvelables. 

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