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Biden parle à la place de Netanyahu, pour la deuxième fois : il a une mauvaise nouvelle pour Macron et sa Conférence humanitaire

Biden parle à la place de Netanyahu, pour la deuxième fois : il a une mauvaise nouvelle pour Macron et sa Conférence humanitaire

«Nous appelons à cette trêve humanitaire parce que la lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils», a déclaré le président français Emmanuel Macron le 3 novembre, un sujet qu’il a abordé ce jeudi 9 novembre dans le cadre de la Conférence humanitaire internationale sur Gaza. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’aura pas besoin de répondre aux participants à la rencontre de Paris, c’est son parrain Joe Biden qui le fera à sa place – et ce n’est pas la première fois : «Aucune. Aucune possibilité», asséné le président américain ce jeudi 9 novembre…

Il a écarté toute idée de cessez-le-feu à Gaza pour l’instant. Par contre Washington est d’avis qu’à partir d’aujourd’hui Israël «va commencer à faire chaque jour des pauses de quatre heures dans certaines zones du nord de la bande de Gaza, qui seront annoncées trois heures à l’avance».

C’est tout ce que les populations civiles de Gaza, martyrisées depuis un mois, auront comme répit. La communauté internationale devra s’en contenter. A elle de s’organiser pour glisser l’aide humanitaire durant ces plages horaires et si possible acheminer les blessés vers les hôpitaux, enfin le peu qui en reste. Rappelons que le navire hôpital français Tonnerre n’a reçu jusqu’ici aucun blessé alors qu’il est au large de la bande de Gaza depuis un paquet de jours.

Reste à savoir si c’est Biden qui dicte sa loi dans cette affaire ou s’il est juste le porte-voix de l’inflexible Netanyahu. Ce qu’on sait c’est que ce dernier a refusé un accord proposant un cessez-le-feu de cinq jours en échange de la libération de certains otages retenus par le Hamas, d’après le journal britannique The Guardian…

La même source indique que des fonctionnaires et des diplomates parlementent actuellement avec Israël, mais Tel-Aviv ne veut rien savoir : Pas de cessez-le-feu avant que les quelque 240 otages ne soient tous libérés.

Enfin rappelons que la semaine dernière le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avait clairement dit à Netanyahu qu’il risquait de pulvériser toutes les chances pour la paix s’il n’oeuvrait pas dans les plus brefs délais pour améliorer la situation humanitaire des civils palestiniens à Gaza. Le président français a plaidé la même chose. Jusqu’ici ils prêchent dans le désert…

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