Tunisie

Brahim Bouderbala et compagnie sont tranquilles, le gendarme “démissionne”

Brahim Bouderbala et compagnie sont tranquilles, le gendarme “démissionne”

Al Bawsala, un marqueur de la vie parlementaire depuis la dite Révolution, quitte le navire. Amine Kharrat, analyste des politiques générales de l’organisation, l’a fait savoir ce mardi 14 mars, sur Mosaïque FM. Il a ajouté que la composition du nouveau Parlement n’est pas la raison de leur retrait…

Ces observateurs patentés de la vie politique du pays – le Parlement en a été le centre jusqu’au 25 juillet 2021 – sont d’avis que leur présence à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) donne une caution à un paysage antidémocratique. Par ailleurs ils disent que leur action requiert un minimum de coopération de la part des institutions, ce qui n’est pas le cas dans la conjoncture actuelle, a ajouté Amine Kharrat…

On attend de voir ce que le nouveau président du Parlement, Brahim Bouderbala, pense de cette “démission”, lui qui avait donné des gages hier dans la soirée suite à l’éviction des médias lors de la séance inaugurale.

Toujours est-il qu’Al Bawsala continuera de scruter la marche des institutions de l’Etat et ébruitera toute irrégularité constatée, a-t-il indiqué.

Par ailleurs il a dénoncé la décision du chef de l’Etat, Kais Saïed, de sabrer tous les conseils municipaux, à deux mois de la fin de leur mandat. Al Bawsala soutient que les dispositions du Code des collectivités locales ne donnent pas au pouvoir la possibilité de dissoudre un conseil municipal. L’organisation est convaincue que cette décision annonce un nouveau virage qui sera imposé unilatéralement par l’exécutif, une fois de plus…

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