Economie

Ça bouge beaucoup à l’étranger, alors qu’en Tunisie…

Ça bouge beaucoup à l’étranger, alors qu’en Tunisie…

Le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, qui donne des gages au Royaume-Uni et l’Ambassadeur de la Tunisie en France, Mohamed Karim Jamoussi, qui converse avec le Président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées au Sénat français, Christian Cambon. On a appris ce mardi 9 mai, sur la page Facebook de l’Ambassade de la Tunisie, “que la rencontre a constitué une occasion pour des échanges fructueux sur les relations d’amitié et de partenariat entre la Tunisie et la France et les perspectives de leur développement. Au menu de la rencontre ont également été les questions régionales et internationales d’intérêt commun“.

Bon, on n’en saura pas plus mais de toute évidence ça s’agite à l’étranger, alors on se dit que forcément ça finira par bouger en Tunisie. Les canaux de communication avec l’extérieur n’ont jamais été rompus, ni avec les pays partenaires ni avec le FMI, comme l’a assuré hier lundi 8 mai le chef de la diplomatie tunisienne. Alors qu’est-ce qui manque pour que quelque chose se passe enfin en Tunisie ? C’est au chef de l’Etat, Kais Saied, qu’il faut poser la question…

C’est lui qui le 6 avril dernier a stoppé net la machine du FMI alors que les autorités tunisiennes continuent de s’agiter auprès de Washington. C’est encore lui qui a mis le holà aux velléités de la ministre de l’Energie et a rappelé fortement devant la cheffe du gouvernement les lignes rouges. Le signal est clair, pour le gouvernement comme pour les partenaires étrangers : Rien ne se fera sans le feu vert explicite du président de la République.

Alors tout le monde guette les moindres frémissements du palais de Carthage pour savoir dans quelle direction il faudra aller. Depuis les mésaventures de Neila Nouira Gonji personne n’ose bouger une oreille, quel que soit son rang. Les acquiescements ostensibles de Najla Bouden devant le bureau du chef de l’Etat sont inédits dans la Tunisie post-révolutionnaires. Mais c’est la voie que le pays s’est choisi, à en croire tous les sondages, un pays échaudé par les ratés successifs qui se payent cher.

Maintenant est-ce que c’est cette voie-là qui sauvera le pays ? L’avenir nous le dira. En tout cas c’est le pari que font les citoyens, toujours d’après les mêmes enquêtes d’opinions…

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