Economie

Le 1,9 milliard du FMI se paye cher, le prix fort : On commence par le carburant…

Le 1,9 milliard du FMI se paye cher, le prix fort : On commence par le carburant…

Ça fait un bail qu’on n’a pas entendu parler de l’épineux dossier des subventions,  une affaire pour laquelle l’UGTT a asséné NON publiquement, trois fois au moins. Mais comme les effluves de l’aide de 1,9 milliard de dollars du FMI montent pas question de torpiller le paquet pour lequel les autorités ont longtemps couru, plus de 12 mois au bas mot. Alors le gouvernement ressort l’extinction de la compensation et la remet sur la table. Les choses se précisent diablement…

On n’a pas vu la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Neila Gongi, depuis un moment, elle était certainement très occupée par cette grande affaire à laquelle le FMI tient beaucoup. La ministre a fait face à la presse ce jeudi 4 mai. Elle a déclaré que la nouvelle mouture des subventions publiques est presque terminée, surtout pour le carburant.

Le gouvernement a passé à la loupe toutes les hypothèses ayant trait au système de compensation et les voies et moyens pour la ventiler de manière efficiente, a dit Mme Gongi. “Nous sommes au stade des dernières retouches et dans les prochains jours nous mettrons la touche finale à notre travail. Les dates des hausses du prix du carburant (…) seront claires et précises“, a-t-elle ajouté…

On remarquera qu’elle ne mentionne pas les baisses alors qu’en ce moment les cours du pétrole plongent sur les marchés mondiaux, une tendance qui surprend les experts les plus chevronnés. Mais on avait compris depuis belle lurette que l’ajustement automatique des prix est un leurre en Tunisie, au meilleur des cas un gadget pour ne pas déprimer davantage les automobilistes.

«Il y a une vision complète qui dirige les subventions vers les familles tunisiennes qui en ont réellement besoin et certaines catégories économiques», a ajouté la ministre…

Bon, ça on le dit depuis un moment et Mme Gongi n’a pas levé un coin du voile sur les décisions qui nous tomberont dessus très prochainement. Ce qu’on sait c’est que le chef de l’Etat, Kais Saied, a dit publiquement, à plusieurs reprises, que l’accord avec le FMI ne se ferait pas sur le dos des citoyens. On attend donc les arbitrages du président…

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