Le sénateur américain Chris Murphy, ne désarme pas. Il continue, sur tous les fronts, son combat en faveur de ses « amis » tunisiens, délogés du pouvoir.
En désespoir de cause, sentant, probablement, que les accords avec le FMI allaient, tout de même, être conclus, sans la bénédiction du Sénat US, il s’en est retourné vers ses alliés de l’Europe, leur demandant expressément, de faire pression sur la Tunisie, en vue de se mettre du côté de la dictature, qu’il accuse Saïed d’avoir ébranlé, e de mettre certaines conditions à ce sujet, avant de s’engager dans le soutien de la Tunisie avec les bailleurs de fonds.
Murphy a compris que l’intérêt des européens leur impose de soutenir dans les brefs délais la Tunisie avec les bailleurs de fonds, et il n’hésite pas à les interpeller pour leur expliquer que des accords en ces conditions seront précaires et qu’ils devraient pousser vers des réformes, notamment politiques, plus durables et plus profonds.
Sacré relent de printemps arabe !
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