Dans son bulletin de conjoncture relatif au premier semestre 2023, le Forum Ibn Khaldoun pour le développement (FIKD) a alerté contre la persistance de certaines difficultés malgré la détente est observée durant le premier semestre de 2023, au niveau du solde courant de la balance des paiements et de l’équilibre du budget de l’Etat ainsi que les quelques signes d’amélioration au niveau de l’évolution des IDE et des déclarations dans le secteur des industries manufacturières.
La croissance s’inscrit sur un sentier faible qui s’explique certes par des facteurs conjoncturels, internes et externe (ralentissement de de la croissance mondiale, sécheresse.) mais s’explique aussi par des facteurs structurels dont notamment la baisse de la croissance potentielle résultant du niveau faible de l’investissement et l’érosion de la classe moyenne en relation avec de l’augmentation excessive et continue du cout de la vie et la baisse du pouvoir d’achat.
La plus grande priorité, selon le FIKD, reste toujours la stimulation de l’investissement, principal moteur de la croissance, du renforcement de l’épargne nationale et de la création d’emplois. Ceci requiert, ajoute le Forum, la mise en œuvre de grandes réformes de l’administration et de restructuration des entreprises publiques et l’amélioration du climat politique et social pour favoriser l’anticipation et améliorer l’attractivité du pays.
Le premier semestre a été marquée par l’augmentation du taux de chômage dont le niveau dépasse déjà celui de certains pays voisins dans le sud de la méditerranée, notamment parmi les jeunes et les diplômés du supérieur.
Les difficultés de mobilisation des ressources extérieures de financement risquent de poser de sérieux problèmes durant les prochains mois au niveau de l’équilibre de la balance des paiements et du budget de l’Etat et au niveau du remboursement de la dette extérieur, surtout que la détente observée au niveau du budget de l’Etat et de la balance des paiements a plutôt un caractère temporaire.
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