Lors de son déplacement en Tunisie, Delacourt Jean-Matthieu, président de la Fédération des Très Petites Entreprises (FTPE) était accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires français. Il a souligné que la Tunisie reste sous les projecteurs des investisseurs français.
A l’occasion de sa rencontre à Tunis avec les représentants de l’Utica, Delacourt Jean-Matthieu a signé une convention de partenariat et de coopération avec l’Utica Médenine dans le domaine de la formation et de l’enseignement privé.
Dans une première étape, la convention consiste à former des formateurs pour monter en compétences dans plusieurs domaines. “Il y a d’excellents techniciens en Tunisie, mais il y a un manque de formateurs dans certains domaines comme la métallurgie, la Plasturgie, les ressources et le management. L’objectif de cette convention consiste aussi à mettre en place des plans de formation sur plusieurs années pour convaincre plusieurs étudiants qui ne voient pas un grand avenir qu’ils ont un avenir dans la formation professionnelle avec des salaires élevés’, déclare Delacourt Jean-Matthieu dans une interview accordée à Tunisie Numérique.
Et d’ajouter: “Pour certaines spécialités, des formateurs français (anciens cadres) se déplaceront pour assurer des cycles de formation dans des organismes en Tunisie pour leur donner des outils nécessaires”.
Delacourt Jean-Matthieu a fait savoir que des organismes spécialisés français vont proposer des séminaires ou des semaines de formation en Tunisie dans le cadre d’une délocalisation des formations. “Notre objectif consiste aussi à ramener des chef d’entreprises par groupe selon les secteurs d’activité et ce par rapport aux besoins identifiés par la Tunisie en la matière”, a-t-il dit.
Sur un autre volet, Delacourt Jean-Matthieu a déclaré que la FTPE va aussi proposer aux Tunisiens résidents en France d’investir en Tunisie par exemple dans le domaine du tourisme alternatif. Des délégations composées de chefs d’entreprises qui souhaitent investir dans le secteur du textile seront peut-être ramenées en Tunisie pour examiner les opportunités d’affaires au Nord du pays.
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