Elon Levy, porte-parole du gouvernement israélien pour la presse anglophone, a démissionné ce dimanche, après près de trois semaines de suspension de ses fonctions due à ses critiques publiques envers le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron.
Contexte de la controverse
Le 8 mars, Cameron avait plaidé pour l’entrée de davantage de camions à Gaza, ce à quoi Levy avait rétorqué sur Twitter, souhaitant que le ministre soit conscient de l’absence de restrictions sur l’entrée de nourriture, d’eau, de médicaments, ou de matériel de secours à Gaza. Il avait mis au défi Londres d’envoyer 100 camions d’aide par jour pour tester la réaction israélienne.
Réaction britannique et implications
La publication a provoqué une demande d’explications de la part du Royaume-Uni, souhaitant savoir si les propos de Levy reflétaient la position officielle d’Israël.
D’après le quotidien Yedioth Ahronoth, cette altercation n’était qu’une des multiples raisons ayant mené à la suspension de Levy. Parmi elles, sa participation à une émission de danse pendant le conflit, sans permission, et la diffusion d’une fausse information concernant une mutilation sur un corps israélien après l’attaque du 7 octobre, ce qui a impacté la crédibilité du gouvernement israélien.
Conséquences plus larges
La démission de Levy s’inscrit dans une vague de départs au sein du département de communication de l’armée israélienne, mené par Daniel Hagari, en pleine offensive sur Gaza.
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