La situation actuelle en Israël, marquée par des tensions continues avec le Hamas et d’autres acteurs dans la région, place les entreprises israéliennes devant des défis économiques sans précédent. Au-delà des réservistes mobilisés, la crise a contraint des milliers d’Israéliens à quitter leurs domiciles, affectant directement la main-d’œuvre et la production dans plusieurs secteurs clés.
Ainsi, les secteurs subissent une grande pénurie de mains d’œuvres car de nombreux employés ont été mobilisés ou déplacés pour des raisons de sécurité. Les travailleurs palestiniens, souvent employés dans le secteur des travaux de bâtiments, ont vu leurs permis de travail annulés en raison du conflit. De plus, les Arabes israéliens font face à des discriminations sur les chantiers, exacerbant la crise du secteur de la construction.
L’industrie de l’hôtellerie-restauration subit également des contrecoups, avec une baisse significative du volume des transactions. L’anxiété généralisée a entraîné une diminution des dépenses des consommateurs, impactant directement les entreprises du secteur.
Le secteur technologique, qui représente une part importante du PIB israélien, est également mis à l’épreuve. Une enquête menée auprès de 500 entreprises du secteur a révélé que 70% d’entre elles ont enregistré des annulations ou des reports de commandes depuis le début du conflit.
Bien que la banque nationale d’Israël maintienne une prévision de croissance de 2,8% pour 2024, de nombreux experts soulignent l’incertitude de la situation. Les dépenses supplémentaires liées au conflit suscitent des préoccupations quant à la gestion budgétaire, et 300 économistes ont appelé le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour faire face à la crise économique croissante.
La guerre, avec son impact sur la main-d’œuvre, la production et la confiance des consommateurs, représente un défi sans précédent pour l’économie israélienne.
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