Les armées de l’air américaine et britannique ont mené des frappes aériennes contre les rebelles Houthis au Yémen, en réponse aux attaques de ces derniers contre des navires commerciaux dans la mer Rouge. Ces raids, survenus vendredi peu après minuit, ont ciblé des infrastructures liées aux rebelles Houthis, avec des missiles de croisière Tomahawk lancés depuis des navires et des sous-marins dans la région. D’importantes explosions ont été signalées dans le port d’Hodeïda et à Sanaa, la capitale.
Le président américain Joe Biden a confirmé que ces frappes visaient à protéger la liberté de navigation en mer Rouge, les qualifiant d’actions “défensives”. Il a également prévenu que les États-Unis n’hésiteraient pas à prendre d’autres mesures si nécessaire. Le premier ministre britannique Rishi Sunak a qualifié ces frappes de “nécessaires” et “proportionnées”, soulignant la menace persistante des Houthis malgré les avertissements internationaux.
Le ministre de la Défense américain, Lloyd Austin, a précisé que les frappes visaient à réduire la capacité des Houthis à attaquer les navires marchands, en ciblant des radars et des infrastructures de drones et de missiles. Les États-Unis et la Grande-Bretagne se préparent à d’éventuelles représailles, suite aux menaces des Houthis de faire face à des “lourdes conséquences”.
L’Arabie saoudite, voisine du Yémen, a exprimé son inquiétude quant à ces opérations et a appelé à la retenue pour éviter une escalade. Cette intervention intervient dans un contexte où les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, intensifient leurs attaques dans la mer Rouge, perturbant ainsi le commerce international. En réponse, une coalition internationale dirigée par les États-Unis a été mise en place pour protéger le trafic maritime dans cette zone stratégique.
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