Après six jours de fermeture en raison d’une grève des salariés, la Tour Eiffel a rouvert ses portes ce dimanche 25 février, en plein milieu des vacances scolaires. Jean-François Martins, président de la Société d’exploitation de la Tour Eiffel (Sete), a révélé sur BFMTV que le monument a subi des pertes financières estimées entre 1 et 2 millions d’euros, en raison de l’absence d’accueil d’environ une centaine de milliers de visiteurs.
La grève a été motivée par les inquiétudes des salariés concernant la gestion actuelle de la Sete, craignant que cela ne conduise la société vers des difficultés majeures. Les syndicats et la direction ont finalement trouvé un accord, incluant la mise en place d’une instance de suivi du modèle économique et des investissements, qui se réunira tous les six mois.
De plus, un plan d’investissement de 380 millions d’euros d’ici 2031 a été convenu pour les travaux et l’entretien de la Tour, avec une enveloppe immédiate de 145 millions d’euros pour les ascenseurs, la peinture, et l’amélioration de l’accessibilité.
Pour financer ces travaux, la Sete augmentera le prix des billets de 20%, faisant passer le tarif adulte actuel de 29,40€ à un montant supérieur, une mesure qui, selon Martins, restera compétitive à l’échelle internationale.
Cette hausse tarifaire devrait couvrir intégralement les coûts des travaux prévus, soulignant l’importance de la contribution des visiteurs étrangers à la préservation et à la restauration de ce monument emblématique.
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