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France : Une ado de 12 ans voulait assassiner sa professeure pour faire «comme à Arras», l’acte de courage du personnel l’en empêche

France : Une ado de 12 ans voulait assassiner sa professeure pour faire «comme à Arras», l’acte de courage du personnel l’en empêche

Le collège des Hautes-Ourmes de Rennes, en Ille-et-Vilaine, n’est pas passé loin d’un drame sanglant, deux mois jour pour jour après l’attaque qui a coûté la vie à un professeur de français à Arras, dans le Pas-de-Calais. Ce mercredi 13 décembre au matin une collégienne a dégainé un couteau dans les couloirs de cet l’établissement classé REP (Réseau d’éducation prioritaire) et a menacé d’attenter à la vie de sa professeure d’anglais…

L’adolescente, âgée de «12 ou 13 ans», a clamé : «Aujourd’hui, je veux être moi-même», elle a ajouté qu’elle veut faire «comme à Arras». Heureusement qu’elle a été stoppée net «par des adultes du collège». L’adolescente, qui suit des cours dans cette école depuis septembre 2023, a été par la suite amenée par la police de Rennes. Les agents ont sécurisé les lieux.

Le procureur de la République de Rennes a fait le compte rendu qui suit, sur la base des premiers éléments de l’enquête : «Selon les premiers éléments recueillis, à confirmer donc, ce matin, entre 9 h 30 et 9 h 50 […] une élève née en 2011 à Marseille […] est venue en cours armée d’un grand couteau avec l’intention, semble-t-il, de tuer sa professeur d’anglais», indique le communiqué signé par le procureur Philippe Astruc…

Le magistrat a ajouté que l’incident aurait commencé «pendant le cours», puis la jeune fille a pris la fuite. «Elle l’aurait suivie avant d’être désarmée par le personnel de l’établissement», dit le communiqué.

«Une cellule d’écoute a été mise immédiatement en place pour accompagner les élèves et les personnels de l’établissement», dit un autre communiqué émis par le rectorat. Le recteur d’académie, Emmanuel Ethis, «condamne fermement cette agression» et s’est immédiatement déplacé pour être aux côtés du personnel éducatif et “veiller à la prise en charge des élèves et du personnel», précise le même texte…

Le recteur «souligne la réactivité des personnels qui ont géré la situation en ayant une réaction adaptée et ont ainsi permis que personne ne soit blessé». Une «enquête criminelle» a été lancée ce mercredi.

Rappelons qu’un incident du même type s’est produit début décembre, un élève charentais a menacé son professeur juste parce qu’il portait le même nom que Samuel Paty. En octobre dernier un enseignant de Seine-Maritime avait déballé un couteau devant ses élèves qui discutaient alors qu’il parlait des meurtres de Dominique Bernard et Samuel Paty.

 

 

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