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Ghannouchi : Si l’islam politique est liquidé ce sera la guerre civile (Vidéo)

Le chef de file des islamistes, Rached Ghannouchi, qui défile en ce moment devant les tribaux de la République, a livré sa vision de la société et sa lecture de la trajectoire politique du pays. C’était hier samedi 15 avril dans la soirée, flanqué d’autres membres du Front du salut national dont Ahmed Néjib Chebbi…

«Toute tentative de liquider une des composantes politiques ne peut déboucher que sur la guerre civile (…). Il est impossible d’imaginer la société tunisienne sans Ennahdha, sans Islam politique et sans gauche…», a asséné le président du Parlement déchu.

Ghannouchi s’en est vertement pris au régime en place, le produit d’un coup d’État selon lui. Il a fait part de sa stupeur à la vue de ces citoyens et formations politiques qui exultent et tissent des lauriers au putsch.

Par ailleurs il n’a pas hésité à comparer l’exécutif, en premier son chef Kais Saied, avec les ténors de l’ancien régime tels que Ben Ali, Ali Seriati et Abdallah Kallel, tous accusés d’être des «leaders de la contre-révolution», «de crimes et de terrorisme»…

Au sujet des actes posés par le Front du salut national, le président d’Ennahdha est d’avis que les activistes placés derrière les barreaux par le régime de Saied sont les vrais démocrates qui livrent le combat de la libération nationale.

A propos de la prochaine élection présidentielle, Ghannouchi l’a vidée de sa substance pour deux raisons : Primo le dernier scrutin avait été organisé sur la base de la Constitution de 2014, qui est morte et enterrée ; secundo le chef de l’Etat a déclaré qu’il ne remettra les clés de la maison qu’à de vrais patriotes, selon des critères qu’il fixera lui-même…

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