Le mouvement de grève déclenché par les ouvriers de l’automobile américaine menace de s’intensifier si des offres salariales améliorées ne sont pas présentées, a averti Shawn Fain, le chef du syndicat UAW. Le conflit, qui a débuté vendredi et concerne les trois principaux constructeurs automobiles américains, a provoqué des arrêts dans plusieurs usines.
L’UAW, qui représente les travailleurs du secteur, exige des augmentations salariales significatives. Alors que des négociations ont repris avec les constructeurs, Stellantis, issu de la fusion de Fiat Chrysler Automobiles et Peugeot, a proposé une augmentation de près de 21% sur quatre ans, contre les 14,5% proposés précédemment. Cependant, l’UAW réclame toujours une augmentation de 40%.
L’inquiétude croissante parmi les travailleurs quant à leurs salaires et avantages, conjuguée à des années de stagnation salariale, alimente cette grève. Les discussions entre les parties se poursuivent, mais si des avancées significatives ne sont pas réalisées rapidement, l’UAW envisage de renforcer le mouvement. Le secteur de l’automobile aux États-Unis est confronté à l’une des plus grandes menaces de grève depuis des décennies.
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