S’exprimant au micro de Tunisie Numérique, le professeur de droit privé Hatem Kotrane a évalué le rendement de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique.
Il a, dans le même cadre, assuré que la Tunisie a vécu un grand paradoxe historique entre les événements de l’année 1987 et de l’année 2011 ce qui a porté atteinte à l’image du pays et son avenir.
” En 1987, un néophyte en politique a pris la place d’un président qui a beaucoup offert à l’Etat tunisien. A cette époque, le pays était au bord de la faillite mais la Tunisie a vécu après une évolution économique grâce aux réformes et aux solutions qui ont été mises en œuvre et ce, malgré toutes les déviations qui ont été recensées. Le régime de 2011 a été aussi applaudi par le monde entier parce que les Tunisiens ont mis fin à un régime détesté par les parties concernées en Tunisie et ailleurs” a t-il dit faisant savoir que le régime était dictatorial selon plusieurs intervenants.
Kotrane a aussi dit qu’il était important que le pays subisse une révolution politique, culturelle et socio-économique.
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