Les autorités iraniennes dont l’Ayatollah Ali Khamenei en personne – il s’est même exprimé en hébreu – ont promis de punir Israël après la frappe meurtrière (13 décès selon la télévision d’État iranienne) sur le consulat de la République islamique à Damas, en Syrie. Il faut croire que Tel-Aviv prend très au sérieux les menaces de Téhéran, au point de brouiller les signaux GPS pour rendre aveugles les systèmes de guidage des missiles ou des drones qui viseraient l’État hébreu…
Des problèmes GPS ont été notés hier jeudi 4 avril en Israël, dans le centre et le nord du pays. Des applications de localisation telles que Waze ou Google Maps étaient hors service, surtout dans les régions éloignées des théâtres de guerre comme Tel-Aviv et Jérusalem. Ces perturbations sont signées par l’armée israélienne, le but est de parer à la furie des Iraniens qui ont crié vengeance lors des funérailles des 7 membres des Gardiens de la révolution liquidés par Tsahal.
Dès le lendemain du tir Téhéran est monté au front, à travers ses médias, pour pointer “une attaque perpétrée par le régime sioniste contre le consulat de l’ambassade iranienne dans la capitale syrienne“. Les Chiites ont promis de “faire regretter ce crime et les autres” à Israël, déjà empêtré dans son offensive militaire à Gaza et au Liban, à ajouter à la pression croissante du premier soutien, les USA.
Face aux risques de représailles des Iraniens Tsahal a élargi son périmètre de brouillage GPS, déjà activé dans le nord du pays après les assauts sanglants du Hamas le 7 octobre dernier. “Je suis allé à Nazareth avec Waze et il m’a félicité pour être arrivé à l’aéroport de Beyrouth“, a déclare sur i24News l’ancien chef de la cybersécurité israélienne, Yigal Unna…
Sur les réseaux sociaux des internautes ont corroboré les dires de l’ancien responsable en précisant qu’ils étaient géolocalisés en Égypte ou au Liban. Une technique de blocage GPS dénommée “usurpation d’indenité“. Parallèlement les Forces de défense israéliennes (FDI) ont rappelé la totalité des militaires des unités de combat en vacances. Des réservistes ont également été mobilisés pour muscler la défense aérienne. Tel-Aviv se prépare au combat contre l’ennemi historique, l’Iran.
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