Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé qu’une équipe du Fonds se rendrait en Tunisie pour rencontrer les autorités tunisiennes et évaluer les derniers développements économiques.
Lors d’un point de presse des réunions annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Marrakech, au Maroc, Azour a ajouté que la Tunisie n’avait pas présenté de nouvelles propositions sur les conditions d’un programme de prêt, mais qu’elle devait annuler un soutien qui constitue “un fardeau” et n’apporte pas de justice sociale.
Et de préciser que ce soutien doit changer avant que le Conseil d’administration du FMI puisse approuver un premier accord au niveau des experts pour la Tunisie.
Il a, encore, indiqué que les subventions aux carburants, par exemple, profitent principalement aux riches Tunisiens et constituent un « fardeau financier » dans un contexte de hausse des prix du pétrole. « La réforme du système de soutien public libérera davantage de ressources pour financer l’inclusion financière et soutenir la stabilité sociale », selon ses dires.
On rappelle que la Tunisie attend depuis plus d’un an l’approbation du programme de prêt du Fonds monétaire international.
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