Economie

La dette du secteur public représente 33% des actifs des banques de l’Etat

La dette du secteur public représente 33% des actifs des banques de l’Etat

La dette du secteur public est principalement concentrée auprès des banques de l’Etat, à une valeur de 18,9 milliards de dinars, soit 33% de leurs actifs totaux, selon une note présentée, mercredi 1er novembre 2023, par la Banque centrale de Tunisie, dans le cadre d’une journée d’étude à l’Assemblée des représentants du peuple intitulée « L’évolution de la situation économique et financière nationale et les politiques suivies par la Banque centrale de Tunisie ».

Ces financements dépendent des ressources provenant des dépôts de la clientèle et du refinancement auprès de la Banque centrale, selon l’évaluation de l’institut d’émission qui explique que la dette de l’Etat et des établissements publics a presque triplé depuis 2015 pour atteindre 33,4 milliards de dinars, ce qui représente 21% du total des actifs du secteur bancaire à fin septembre 2023.

La Banque Centrale de Tunisie a également souligné l’augmentation du taux de croissance des prêts accordés aux établissements publics, coïncidant avec une baisse du volume des dépôts de ces établissements auprès du secteur bancaire, ce qui a entraîné un élargissement de l’écart entre les emprunts et les dépôts des établissements publics à hauteur d’environ 8 milliards de dinars, dont 7 milliards de dinars financés par les banques.

La Banque centrale de Tunisie a expliqué que plusieurs risques menacent le secteur financier, à savoir les risques de liquidité en dinar et en monnaie, avec la forte pression sur les banques publiques, et les risques de pressions s’étendant à d’autres composantes du secteur financier.

La Banque Centrale de Tunisie a souligné dans sa note qu’elle a mis en place, au cours de la dernière décennie, une méthodologie de contrôle basée sur les risques et sur les principes de continuité et de prospective, et qu’elle s’appuie sur des mécanismes qui ont été développés sur la base des meilleurs standards internationaux. La réalisation des objectifs souhaités a nécessité que les banques ont été soumises à des programmes de réforme intégrés, qui ont été mis en œuvre dans le cadre de la création d’une équation et d’un équilibre entre les exigences de la stabilité financière et le financement de l’économie.

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