Le chef de la diplomatie française, Jean Yves Le Drian était, mercredi dernier, en visite non annoncée à Alger, où il s’est entretenu avec son homologue algérien Ramtane Lamamra, et le président Abdelmajid Tebboune.
Si, officiellement, la visite a traité des sujets d’intérêt commun comme la sécurité de la région, la lutte contre le terrorisme, la sécurisation d la méditerranée, les entretiens ont, aussi, abordé le sujet de la guerre en Ukraine. Un sujet délicat, dans la mesure où la France comme la plupart des pays européen compte sur le gaz algérien pour se désengager de celui de la Russie. Or, Alger est compté parmi les alliés de Moscou, dans la région. Et un sujet délicat, aussi, vues les dernières tensions d’il y a quelques mois entre les deux pays, suite aux déclarations de Macron critiquant le régime militaire d’Alger. Tensions qui ont, à l’époque, conduit au retrait par Alger, de son ambassadeur à Paris.
La France espère, donc, tourner cette page de tensions, et négocier une rallonge des livraisons algériennes de gaz GPL, et prendre de vitesse les autres pays européens, dont l’Italie qui a, déjà signé un accord de majoration des livraisons de gaz, à travers le gazoduc trans tunisien.
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