L’accord de trêve conclu entre Israël et le Hamas, et qui entre en vigueur dans les heures sui suivent, prévoit la libération de 50 otages israéliens détenus par le mouvement palestinien, en échange de 150 prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Mercredi, le ministère israélien de la Justice a publié une liste de 300 prisonniers palestiniens, hommes et femmes, inclus dans l’accord (la liste est en hébreu) et a donné au public israélien 24 heures pour faire appel devant le tribunal.
La liste publiée comprend 300 noms, basée sur « la possibilité que le Hamas libère davantage d’otages israéliens, en échange de plus de prisonniers », selon le journal israélien « Haaretz ».
Le gouvernement israélien a décidé mercredi matin que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Galant et Benny Gantz détermineraient les prisonniers qui seraient libérés à chaque étape.
Les trois étaient autorisés à décider de la date à laquelle la trêve prendrait fin, à condition qu’elle ne dure pas plus de 10 jours.
Israël refuse de libérer les prisonniers reconnus coupables de meurtre, alors qu’il existe la possibilité de libérer ceux reconnus coupables de tentative de meurtre, ainsi que ceux détenus pour des crimes allant « d’activités terroristes à des violations moins graves, comme endommager les biens, entraver le travail de la police ou rassembler des personnes illégalement», selon le journal israélien Haaretz, ainsi que d’autres crimes comprennent les agressions contre des policiers, les jets de pierres, le lancement de cocktails Molotov, les incendies criminels et la possession d’armes à feu ou d’explosifs.
Les prisonniers palestiniens appartiennent au Hamas, au Fatah, au Jihad islamique et au Front populaire. Il y a des prisonniers qui n’appartiennent à aucune faction spécifique.
Un certain nombre de ces prisonniers sont en détention et n’ont pas encore été jugés.
La liste comprend, entre autres, des prisonniers résidant à Jérusalem-Est et titulaires d’une carte d’identité israélienne.
Parmi eux figurent 123 mineurs de moins de 18 ans, dont cinq âgés de 14 ans, et sont emprisonnés pour des accusations allant du lancement de bombes incendiaires à l’incendie criminel.
Parmi les prisonniers palestiniens dont la libération est prévue figure Maysoon Musa, qui a été condamnée à 15 ans de prison pour avoir mené une attaque au couteau contre un soldat israélien à Jérusalem en 2015. Marah Bakir, arrêtée en octobre 2015 alors qu’elle avait 16 ans après avoir poignardé un garde-frontière, a été condamnée à huit ans et demi de prison.
Quant aux femmes les plus âgées de la liste, il s’agit de Hanan Abdullah Al-Barghouti (59 ans), arrêtée pour des raisons de sécurité, et Samira Abdel Aziz Harbawi (53 ans), une Palestinienne de Jérusalem arrêtée pour coups et blessures physiques graves, et le port et la fabrication de couteaux et de poignards.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires