La Suède a annoncé qu’elle reprendrait son aide à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), après avoir obtenu la garantie que des enquêtes complémentaires seraient menées sur les dépenses de l’agence et sur son personnel.
Le gouvernement suédois a déclaré dans un communiqué avoir « alloué 400 millions de couronnes à l’UNRWA pour l’année 2024 », ajoutant : « La décision d’aujourd’hui porte sur un premier paiement de 200 millions de couronnes ».
Elle a noté qu’afin de débloquer l’aide, l’UNRWA a accepté de « permettre des contrôles et des audits indépendants pour renforcer la surveillance interne et des contrôles supplémentaires sur le personnel ».
La Suède a suspendu son aide à l’UNRWA, comme plusieurs autres pays, après qu’Israël ait accusé fin janvier “12 employés de l’agence d’être impliqués dans l’attaque du 7 octobre”. L’agence a immédiatement résilié les contrats des employés accusés et a ouvert une enquête interne. Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a également confié à un groupe indépendant dirigé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna la tâche d’évaluer l’UNRWA et sa « neutralité » politique.
L’annonce suédoise intervient après que la Commission européenne ait annoncé au début du mois qu’elle débloquerait 50 millions d’euros pour soutenir l’UNRWA avant le déblocage potentiel de 32 millions supplémentaires. Le gouvernement du Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé qu’il reprendrait le financement de l’UNRWA, suspendu depuis fin janvier. La décision canadienne est intervenue après avoir examiné le rapport périodique du Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies. L’UNRWA emploie environ 30 000 personnes dans les territoires palestiniens occupés, au Liban, en Jordanie et en Syrie, et environ 13 000 dans la bande de Gaza.
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