Les observateurs internationaux ont averti ces dernières semaines, d’une crise à venir sur le marché international du blé.
Le monde va, en effet, au devant d’une crise mondiale du blé. Et ce, pour deux principales raisons. La première étant que le monde a connu l’année dernière une sécheresse assez sévère quia touché plusieurs régions, et certains pays grands producteurs de céréales n’en ont pas été épargnés. Et la deuxième, c’est qu’en prévision, justement, de la pénurie de blé, ce nombreux pays qui en possèdent les moyens, ont commencé, très tôt, à commander d’énormes quantités de céréales, en vue de se constituer des réserves assez confortables, en prévision d’une très certaines augmentation des prix mondiaux.
Et comme conséquence inéluctable de cette crise, il faudra s’attendre à une importante augmentation des cours mondiaux du blé. Et cette augmentation ne saurait tarder. Donc, plus on achète ses besoins tôt, plus on espère obtenir des prix assez raisonnables. Et plus on tarde à commander, plus les cours vont grimper.
Or, est-ce que la Tunisie est en mesure de commander les quantités de blé pour couvrir ses besoins, en ce moment, et dispose-t-elle des fonds nécessaires pour le faire assez tôt ? Là est la question.
Et comme le blé est la base de l’alimentation du tunisien, il faut craindre, en cas de pénurie ou d’augmentation importante des prix, que les répercussions sur la caisse de compensations soient trop lourdes, et si l’Etat pense à envisager une majoration des prix du pain et des pâtes, çà craint !
Que se passe-t-il en Tunisie?
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