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L’Algérie et le président Abdelmajid Tebboune : OUI au respect de la souveraineté de la Tunisie et NON à l’ingérence dans ses affaires internes

L’Algérie et le président Abdelmajid Tebboune : OUI au respect de la souveraineté de la Tunisie et NON à l’ingérence dans ses affaires internes

C’est parfois à se demander si certains de nos politiques arrivent à identifier clairement nos alliés, nos amis et nos vrais partenaires, et à transcender leur étroit prisme d’intérêt partisan et de posture politique interne pour se hisser au niveau des exigences de l’intérêt national. 

Il en a été ainsi ces derniers jours, suite aux interprétations et aux lectures, de certains responsables politiques de la déclaration du Président algérien Abdelmajid Tebboune sur la chaine Aljazeera podcast en ce qui concerne la Tunisie.

Ce qui inquiète est le fait que certaines de ces interprétations, lectures et extrapolations émanaient de personnalités politiques et d’autres responsables, qui ont soutenu, plus ou moins explicitement, que l’Algérie s’immisce dans les affaires intérieures de la Tunisie.

Au-delà du caractère manipulateur et détourné d’une telle affirmation, l’on retient surtout son caractère infondé.

De fait, il est reconnu historiquement à l’Algérie qu’elle ne transige pas avec le principe de non ingérence. Elle n’accepte pas que d’autres pays s’ingèrent dans ses affaires internes et se l’interdit elle-même avec les autres, s’agissant notamment d’un pays voisin. 

On a tous bien vu et entendu, pratiquement de manière inlassable et à chaque fois que l’occasion se présente,  le Président Tebboune prôner le nécessaire respect de la souveraineté de la Tunisie, déclarer qu’il ne tolère pas qu’on s’ingère dans les affaires internes en Tunisie en précisant chaque fois que les dynamiques internes en Tunisie sont du ressort exclusif des Tunisiens.

Le président Algérien est même allé, sans qu’il ne soit obligé de le faire, jusqu’à prendre ses responsabilités et dénoncer certaines pressions qui s’exercent sur la Tunisie, qu’il a qualifiées de non innocentes.   

Le Président Tebboune a bien dit et précisé que l’Algérie se limite à appuyer la Tunisie sur le plan économique, avec les moyens disponibles, en adéquation avec ses besoins du moment.

On sait également qu’il a entrepris depuis de longs mois maintenant, un plaidoyer auprès des partenaires de son pays, pour une approche constructive et respectueuse de la Tunsie.

S’agissant de la situation politique en Tunisie, l’Algérie a été jusqu’ici très claire. Le Président Tebboune avait déclaré que « …tous les Tunisiens sont des frères, et que l’Algérie entretient avec la Tunisie des relations d’Etat à Etat, et qu’elle organise sa coopération avec l’Etat tunisien, incarné par le Président de la république Kaies Saied, qui jouit de la légitimité des urnes ».

Le Président Algérien est même allé jusqu’à préciser que les autorités algériennes ne souhaitent pas développer en Tunisie, les formes de coopération qui englobent la société civile, qui peut prêter à équivoque et peut laisser supposer le recours à un outil d’ingérence. 

A notre connaissance, aucun leader étranger ne s’est exprimé de manière aussi claire, explicite et totalement assumée, que son pays se tient inconditionnellement avec la Tunisie et qu’il ne permettra pas son effondrement.

La déclaration du président Algérien n’a rien à voir avec une déclaration de circonstance mais a eu un contenu concret, avec les différents aides et appuis. Cette solidarité de l’Algérie a dépassé l’appui financier pour englober au moins les domaines de l’énergie et les produits de première nécessité.

Décidément non !

N’en déplaise à certains, ni l’Algérie, ni le Président Algérien Tebboune ne peuvent être suspectés d’ingérence en Tunisie. Il y a des relations d’Etat à Etat, des exigences dictées par les intérêts, mais aussi beaucoup de fraternité, de loyauté de voisinage et de responsabilité. 

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