La chose est assez rare sous le ciel tunisien pour être soulignée : le maire de la ville du Kef, Omar Ghidaoui, a rendu son tablier ce lundi 19 décembre. Le désormais ex-maire a confié à une radio privée qu’il entend ainsi tirer tous les enseignements de son infortune aux élections législatives du samedi 17 décembre…
«Les électeurs n’ont pas voté en ma faveur, cela signifie qu’ils ne sont pas contents de mon rendement à la tête de la municipalité du Kef», a déclaré Omar Ghidaoui…
La naissance d’une nouvelle culture démocratique en Tunisie ? L’ère de la culture de la démission, une spécificité anglo-saxonne ? Il est permis d’en rêver… même s’il ne faut pas trop rêver non plus.
D’habitude nos responsables à nous, quelle que soit la gravité des faits qui leur sont reprochés, font le dos rond et se cramponnent à leurs fauteuils en priant que la guillotine présidentielle les rate. C’est plutôt cela la culture démocratique locale. Il y a de fortes chances que la démission de Omar Ghidaoui soit un feu de paille…
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