Le Conseil National pour la Sauvegarde du Peuple (CNSP), l’organe militaire actuellement au pouvoir au Niger, a annoncé sa décision de rompre les liens avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Cette décision fait suite à l’exclusion du Niger des réunions de l’OIF et à la cessation de la coopération multilatérale, à l’exception des programmes directement bénéfiques aux populations civiles.
Contexte de la Décision de l’OIF
L’OIF a pris ces mesures en réaction au coup d’État militaire à Niamey, capitale du Niger. L’organisation avait déclaré que ses actions visaient à sanctionner le coup de force militaire et à préserver la démocratie dans le pays.
Arguments du CNSP
Le CNSP a critiqué l’OIF, affirmant que l’organisation “se décrédibilise” et ne fait qu’agir comme un instrument de la France pour défendre ses intérêts en Afrique. Selon le CNSP, la Francophonie a toujours été utilisée par la France pour influencer les affaires africaines, une perception qui a contribué à la décision de rompre les liens.
Conclusion
La rupture entre le Niger et l’OIF marque un tournant significatif dans les relations diplomatiques entre l’Afrique et l’organisation francophone. Elle souligne également les tensions croissantes autour de l’influence française en Afrique et des réactions aux changements de régime dans la région.
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