Economie

L’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis concrétise un projet pilote d’éco-construction

L’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis concrétise un projet pilote d’éco-construction

L’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis (ENAU) en collaboration avec l’Association Nationale de Développement durable et de la conservation de la vie sauvage (ANDDCVS), annoncent la mise en place d’un « Living Lab en éco-construction » sous forme d’un atelier expérimental au niveau du village de Ouled Ayar à Gousset El Bey (Gouvernorat de Bizerte), avec l’encadrement local des villageois-artisans.

Un suivi pédagogique sera également assuré par deux enseignants de l’école. Cette collaboration s’inscrit, d’après l’ENAU, dans le cadre du Projet « Ecovillage Ouled Ayar » financé par l’Ambassade Suisse en Tunisie.

L’atelier qui s’est déroulé en sa première phase les samedi 30 octobre et dimanche 31 octobre 2021, sera poursuivi en seconde phase samedi et dimanche, 6 et 7 novembre courant.

L’éco-construction, ou construction durable, consiste en un ensemble de méthodes et de choix qui concourent à valoriser les économies d’énergie et la protection de l’environnement dans le cadre du bâtiment. L’objectif étant d’atteindre une haute performance énergétique (moins dépenser de ressources énergétiques et favoriser les solutions naturelles), d’optimiser le confort et la santé des occupants des bâtiments, mais aussi de privilégier la qualité des matériaux nécessaires en misant sur leur exemplarité sanitaire et environnementale.

Ce concept d’éco-responsabilité n’est pas nouveau. Dès la fin des années 40 et toujours dans une optique d’amélioration, le bâtiment se tourne vers un « verdissement » des démarches et des pratiques liées à la construction, afin de s’intégrer et de s’adapter de plus en plus à son environnement.

Il est à noter que d’après plusieurs spécialistes, les principaux obstacles qui empêchent le développement de la construction écologique en Tunisie s’articulent autour du vide de la règlementation « orientée » vers les matériaux de construction classiques, les problèmes psychologiques et culturels du fait que les matériaux locaux sont mal exposés et n’interviennent que dans les constructions sociales qui sont devenues synonymes de pauvreté et d’archaïsme outre, le manque de main d’œuvre formée et qualifiée, à cet effet.

 

 

 

 

 

 

 

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