Economie

L’économie circulaire pourrait créer en Tunisie près de 100 000 nouveaux emplois (Rapport)

L’économie circulaire pourrait créer en Tunisie près de 100 000 nouveaux emplois (Rapport)

En promouvant l’économie circulaire, les pays d’Afrique du Nord peuvent réduire les déchets, créer des emplois et promouvoir la consommation et la production durables.

La promotion de l’économie circulaire en Afrique du Nord pourrait créer quelque 3 millions de nouveaux emplois et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici à 2050, c’est ce que révèle le rapport annuel publié par la Banque Africaine de Développement (BAD), les Perspectives économiques en Afrique du Nord en 2023, sous le thème général : « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».

Secteur porteur

Concernant la Tunisie et en se référant à des données de la Banque mondiale au titre de l’année 2019, la mise en œuvre d’une économie circulaire en Tunisie pourrait créer près de 100 000 nouveaux emplois et générer 0,8% de croissance du PIB.

On indique, dans ce contexte, qu’il existe plusieurs opportunités dans les systèmes alimentaires, les emballages, l’environnement bâti, l’électronique, la mode et les textiles pour une circularité accrue.

Le rapport de la BAD assure que les pays d’Afrique du Nord devraient encourager l’adoption des principes de l’économie circulaire dans l’ensemble de l’économie, y compris dans la conception des produits, la gestion des déchets et l’utilisation des ressources.

Conception d’activités durables

Ainsi, les pouvoirs publics pourraient encourager la conception de produits durables, tels que les programmes de responsabilité élargie des producteurs et les normes d’éco-conception, afin d’inciter les fabricants à concevoir des produits de manière à réduire les déchets et à minimiser l’utilisation des ressources tout au long du cycle de vie du produit.

Les pouvoirs publics pourraient également promouvoir le développement de chaînes d’approvisionnement circulaires, y compris des modèles commerciaux circulaires, tels que les modèles de « produits sous forme de services  » et les plateformes d’économie de partage, qui encouragent le partage et la réutilisation des produits.

Pour atténuer les risques d’immobilisation des infrastructures pétrolières et gazières, ainsi que les pertes économiques et les licenciements qui en découlent, on recommande la réaffectation des oléoducs et les gazoducs à l’utilisation de l’hydrogène vert, ce qui accélérerait le déploiement de la technologie.

De plus, les gouvernements pourraient donner la priorité aux campagnes d’éducation et de sensibilisation de la population, en vue d’inciter les citoyens et les entreprises à adopter des pratiques circulaires.

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