Economie

L’IACE plaide pour une approche holistique afin de gérer l’informalité

L’IACE plaide pour une approche holistique afin de gérer l’informalité

L’informalité est un concept qui ne concerne pas exclusivement le domaine économique à savoir l’économie informelle et l’emploi informel. Les aspects visibles de l’informalité, sont des sujets d’actualité qui ont fait l’objet de nombreux débats.

C’est ce qui ressort de la note conceptuelle de la 37e édition des journées de l’entreprise qui vient de démarrer hier jeudi 7 décembre 2023 et qui est organisée par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) en partenariat avec la fondation Friedrich Neumann en tant que plateforme permettant aux chefs d’entreprises, responsables et experts de débattre plusieurs questions économiques intéressant l’entreprise en Tunisie dont l’informalité.

Nonobstant la succession de rapports et études, des institutions internationales et nationaux, dédiés à cette notion, il n’en demeure pas moins que la confusion persiste notamment dans l’interprétation des données mais aussi au sujet de notions proches telles que l’économie souterraine et l’économie parallèle, indique la note.

On souligne, à cet effet, que le constat est qu’il y a un consensus sur l’importance de gérer ce phénomène d’informalité selon une approche holistique. La complexité des dérivations et des liens de causalité entre les différents domaines, l’informalité du pouvoir politique, le développement d’autres formes d’informalité liées au fonctionnement du marché (concurrence, accès au marché, oligopoles, etc.), explique l’importance de cette approche globale.

L’économie informelle touche en Tunisie plus particulièrement les femmes, les travailleurs peu qualifiés et les jeunes. Une étude de l’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES) rapporte que 50% des jeunes occupent des emplois informels.

Concernant les déterminants de l’informel, l’étude intitulée « L’inclusion financière et son rôle dans la réduction de l’informalité en Tunisie » évoque, à ce niveau, selon des rapports spécialisés, l’inadéquation de compétences ainsi qu’un déficit d’information, expliquant ainsi que peu de travailleurs passent du secteur informel au secteur formel. On souligne également qu’en raison d’une fiscalité élevée sur le travail, un grand nombre de travailleurs est maintenu dans l’informel.

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