Cette photo a fait le tour du monde le 22 mai 2024 et pour cause : On y voit l’une des plus grandes actrices de la planète, l’Américaine Cate Blanchett, dans le plus grand Festival de cinéma du monde, celui de Cannes (France). Et le cliché dit bien ce que la comédienne veut montrer à la face du monde, devant les caméras du monde entier : Un soutien explicite à la cause palestinienne…
Ce n’est pas le cas de tous les Américains, à commencer par leur président Joe Biden, coincé entre les liens indéfectibles avec l’Etat d’Israël et une profonde crise morale face aux crimes massifs qui suivront à jamais le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Le reste de la société américaine est tout aussi divisé, tiraillé et le sera encore plus à mesure que le Droit international, le Droit pénal, fait valoir son droit à traquer celui qui est désormais considéré comme un criminel de guerre, un criminel contre l’Humanité : Netanyahou. Cate Blanchett elle a choisi son camp, résolument, celui du Droit international.
Et elle n’est pas la seule, les rangs grossissent à vue d’oeil. Rappelons que dans la même journée pas moins de 3 pays européens ont annoncé leur intention de reconnaître l’Etat palestinien dès ce 28 mai, le début d’une déferlante qui s’imposera à tous, comme la fin de l’apartheid en Afrique du Sud s’était imposée à l’humanité. Il est de ces causes contre lesquelles on ne peut rien, parce qu’elles sont justes. Tous les peuples de la terre, après d’âpres combats, ont fini par recouvrer leur droit à disposer d’eux-mêmes, l’Histoire repassera par où elle est passée à moult reprises et tôt ou tard Justice sera rendue aux Palestiniens…
Je ne dis pas que la chose est simple, avec cette colonisation israélienne qui a noyauté les terres palestiniennes et les a trouées comme du gruyère, je dis que le processus est enclenché et il est irréversible. Le fracas des bombes à Gaza et ces dizaines de milliers de morts ne feront que convaincre davantage les décideurs du monde qu’il faut en finir définitivement avec ces bains de sang qui endeuillent les deux voisins depuis 75 ans. Et ça passera, quoi qu’en disent les radicaux des deux côtés, par deux Etats indépendants coexistant pacifiquement, comme le disent tous les gens censés depuis des décennies.
Netanyahou n’a toujours pas compris que pas plus qu’Ariel Sharon il ne réussira jamais à vaincre une résistance palestinienne trempée dans les injustices subies depuis 1948. Tant pis pour les 6 partis extrémistes à la tête de l’Etat hébreu, ils s’éclipseront pour laisser une chance à la Paix, la seule voie. Après tout ce chaos il y aura l’espérance, c’est exactement ce que le sourire de Cate Blanchett et le drapeau palestinien, le drapeau de la tragédie, traduisent sur les marches du Festival des paillettes.
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