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Mort du président iranien : Le rapport d’enquête est tombé, il n’y aura pas de combat contre Israël

Mort du président iranien : Le rapport d’enquête est tombé, il n’y aura pas de combat contre Israël

Le décès du président iranien Ebrahim Raïssi suite au crash de son hélicoptère, le 19 mai 2024, est un séisme politique pour le pays et toute la région. En effet une élection présidentielle était programmée le 28 juin prochain et dans un jeu de chaises musicales dont Téhéran a le secret Raïssi devait, disait-on, prendre le fauteuil du Guide suprême Ali Khamenei, qui à 85 ans montre des signes de fatigue. Par ailleurs la mort du président fait suite à la passe d’armes entre Israël et l’Iran, après l’attaque meurtrière contre le consulat iranien en Syrie. Alors les conjectures et supputations sont parties dans toutes les directions : Et si Tel-Aviv avait liquidé Raïssi, pourquoi pas les Américains, etc. Le rapport officiel de l’armée iranienne met un terme aux bruits.

Ce document, publié hier jeudi 23 mai, écarte l’hypothèse d’un meurtre prémédité. «Aucun impact de balle ou d’autre chose n’a été observé sur l’épave de l’hélicoptère», précise le rapport préliminaire de l’état-major des forces armées relayé par l’agence de presse officielle Irna. «L’hélicoptère a pris feu après avoir percuté une zone élevée» et «aucune chose suspecte n’a été détectée lors des communications entre la tour de contrôle et l’équipage».

Par ailleurs le document soutient que l’hélicoptère était sur «un itinéraire planifié à l’avance» et suivait «le plan de vol prévu» avant le crash mortel. D’après la même source les débris de l’engin ont été repérés tôt lundi dernier par des drones, mais la configuration de l’espace, «le brouillard et les basses températures» ont compliqué l’intervention des équipes de recherche et de secours.

Rappelons que l’hélicoptère embarquait aussi le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et six autres personnes, toutes mortes dimanche dernier. L’engin a chuté dans le nord-ouest du pays, dans une localité montagneuse et boisée, très probablement à cause des mauvaises conditions météorologiques. L’armée a fait savoir qu’il fallait «plus de temps» pour faire toute la lumière sur les causes de l’accident. Donc l’affaire n’est pas close…

 

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