Le Pentagone a annoncé que les États-Unis ont mené une nouvelle série de frappes aériennes au Yémen, ciblant une installation radar des Houthis. L’attaque a été effectuée avec un missile Tomahawk lancé depuis un destroyer américain dans la nuit du 12 au 13 janvier. Le Commandement militaire central des États-Unis (Centcom) a rapporté que cette frappe a eu lieu vers 03h45 heure locale le samedi, au nord de la capitale yéménite, Sanaa. Cette information a été confirmée par une source administrative de la ville de Sanaa à l’agence Sputnik.
Ces frappes interviennent après une action majeure menée par les forces aériennes américaines dans la nuit du 11 au 12 décembre, où au moins 60 frappes ont visé 16 cibles houthies, utilisant plus de 100 munitions de haute précision. Le président Joe Biden a décrit ces frappes comme une réponse aux “attaques sans précédent des Houthis” dans la mer Rouge, précisant qu’elles bénéficiaient du soutien de l’Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas.
Un représentant des Houthis a quant à lui rapporté 73 frappes et a affirmé que seuls les États-Unis et le Royaume-Uni y avaient participé. Par ailleurs, la Russie a officiellement condamné ces frappes et a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l’ONU, qui doit se tenir aujourd’hui.
Ces développements soulignent l’escalade des tensions dans la région et la complexité du conflit yéménite, impliquant plusieurs acteurs internationaux et régionaux.
La situation au Yémen reste extrêmement préoccupante, avec des implications potentiellement graves pour la stabilité régionale et internationale.
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