Houcine Rhili, spécialiste en développement et gestion des ressources hydriques a rappelé le communiqué du ministère de l’Agriculture lié aux mesures restrictives relatives aux coupures de l’eau toujours en vigueur parce que le pays se trouve face stress hydrique.
“A la date du 11 mars, le taux de remplissage des barrages atteint les 37% avec des quantités qui ne dépassent pas les 864 millions de m³. La hausse des températures fait que la période actuelle est plus chaude que la normale et elle a provoqué un phénomène d’évapotranspiration des eaux destinées aux zones vertes”, explique Houcine Rhili.
Et d’ajouter : “Dans le gouvernorat de Jendouba, les agriculteurs veulent s’approvisionner en eau d’irrigation en provenance du barrage de Sidi Salem pour sauver les grandes cultures touchées en plein fouet par la baisse des quantités des pluies durant la deuxième moitié du mois de mars”.
Houcine Rhili a fait savoir que le pays est entré dans une période de pic consommation avec des températures qui atteignent les 37°C marquant le début des phénomènes météorologiques extrêmes.
Optimiste, Houcine Rhili a estimé que les quantités de pluies prévues pour la semaine prochaine pourraient largement aider à sauver la saison agricole notamment la récolte des grandes cultures.
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