Dans l’interminable série des “joyeusetés” qu’on entend et voit un peu partout autour de nous il y a ce cliché pris ce matin du mardi 25 avril, sur la route X, dans la capitale, Tunis. Nous ne savons pas où va ce tracteur mais ce qui est certain c’est qu’il y a de fortes chances qu’une bonne partie de sa cargaison se volatilise avant sa destination…
Des scènes de ce type il y en a tous les jours, partout, au point que le citoyen en perd jusqu’à sa capacité à s’indigner, quoi qu’il voit et entende. Et quand les gens deviennent émoussés, impassibles, stoïques, quand ils ne se plaignent plus de rien le naufrage social guette. Donc attention.
A la limite si cette scène d’un autre temps se produisait ailleurs que sur une route rapide on aurait pu la mettre en veilleuse, mais là… Vous imaginez les dégâts si par malheur une de ces branches tombait sur la route et qu’une bagnole arrivant à vive allure freinait brusquement ou faisait une manoeuvre pour l’éviter. Vous imaginez les carambolages derrière et tout le toutim…
Encore heureux que ce véhicule ne roulait pas vite, parfois on en voit des plus gros dans les mêmes conditions – sans bâche ni barrière -, avec la même marchandise – les déchets – et au même endroit – la route X – filer à des vitesses qui dépassent l’entendement. Et évidemment il n’est pas rare qu’une bonne partie des ordures reste sur cette route très fréquentée par nos responsables et leurs invités étrangers. Comme spectacle à offrir aux visiteurs il y a mieux.
A quand un éveil et un sursaut citoyens ? A quand un minimum de respect des règles de bonne conduite et de considération pour la vie humaine ? Ces questions on les pose depuis belle lurette et les réponses se font toujours attendre…
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