L’expert en droit international, le professeur Slim Al-Laghmani, a présenté, cet après midi, à 17h40, la plaidoirie de la Tunisie devant la Cour internationale de Justice sur les conséquences juridiques de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
Laghmani avait publié un article de blog sur sa page Facebook dans lequel il disait : « Le Président de l’État m’a honoré en me chargeant de préparer et de présenter la plaidoirie de la Tunisie concernant la demande d’avis consultatif présentée par l’Assemblée générale des Nations Unies, à la Cour internationale de Justice, intitulée « Les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques israéliennes dans le territoire palestinien occupé, y compris celui contenant Jérusalem-Est.
Pendant une semaine, la Cour internationale de Justice des Nations Unies, à son siège à La Haye (Pays-Bas), poursuit ses audiences sur les implications juridiques de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
Le dépôt de cette plaidoirie s’inscrit dans le cadre de « l’engagement ferme et de principe de la Tunisie à soutenir le droit palestinien, qui ne sera soumis à aucune prescription, et à soutenir les revendications légitimes du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement de son État indépendant sur toute la terre de Palestine, avec la Sainte Jérusalem pour capitale. »
Laghmani, a souligné, lors de cette plaidoirie devant la Cour internationale de Justice, qu’« Israël a choisi les pires moyens de génocide et les a pratiqués sur le territoire palestinien ».
Il a ajouté : « Israël a annexé les territoires palestiniens en adoptant des lois administratives et a lancé une guerre d’extermination depuis le 7 octobre, notant que « l’occupation des territoires palestiniens par l’entité a pour objectif ultime de nier le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et la saisie de leurs terres par la force ».
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