Une séance plénière se déroule actuellement à l’ARP consacrée au financement du Budget de l’Etat par la BCT.
Dans une déclaration accordée aujourd’hui à Tunisie Numérique, l’universitaire Ridha Chkondali a souligné que le financement direct par la Banque centrale (BCT) de l’Etat ne doit pas dépasser les 2,8 milliards de dinars pour remboursement au mois de février courant un prêt de 850 millions d’euros, soit l’équivalent de 14 jours d’importation.
Toutefois, Ridha Chkondali a alerté contre un financement de 7 milliards de dinars, l’équivalent de 32 jours d’importation qui sera effectué au détriment de l’importation de plusieurs produits de base. “Ceci aura un impact direct sur la croissance, le chômage et le taux d’inflation. Emprunter en monnaies étrangères abaisse certes les avoirs nets en devises à la BCT et impactera le taux de change du dinar tunisien”, explique Ridha Chkondali.
Et d’ajouter que le meilleur moyen consiste, après recours à la BCT, à financer des dépenses de développement qui crée une nouvelle dynamique d’investissement et de croissance.
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