Dans son atelier, Lamia Mhamdi, une femme de Kasserine qui se différencie des autres, raconte au correspondant de Tunisie Numérique comment elle passe ses journées à sélectionner et couper en morceaux des marbres, l’un de métiers encore très en retard en matière d’égalité homme-femme.
Après avoir suivi une formation en maintenance informatique ce qui lui a permis de décrocher un poste de secrétaire dans un atelier de marbre.
“J’ai mis du temps avant d’avoir l’idée de suivre des formations fort abouties dans la transformation du marbre et en création d’entreprises”, déclare Lamia qui a eu, comme première étape, son diplôme d’aptitude professionnelle à Thala, une région dans le gouvernorat de Kasserine au centre du pays connue par ses carrière de marbre.
“L’argent est le nerf de la guerre”, c’est pourquoi Lamia a déposé à la BTS Bank un dossier pour une demande de crédit et elle a pu convaincre son banquier de la fiabilité de son projet.
“A Kasserine, être une femme et demander un crédit pour un projet de transformation de marbre était une tâche difficile”, reconnait Lamia, une femme motivée par la volonté de faire les choses différemment, de faire autrement.
Aujourd’hui, Lamia est dotée d’une expérience de plus de 13 ans dans le domaine de la transformation de marbre en objets décoratifs et d’artisanat d’inspirations tunisiennes. Toujours passionnée par son métier, Elle prépare ses prochaines participations aux foires et expositions organisées dans le pays.
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