Economie

Scandale chez Nestlé : L’Ajout de sucre dans les pays pauvres

Scandale chez Nestlé : L’Ajout de sucre dans les pays pauvres

L’enquête menée par Public Eye et IBFAN a mis en lumière une pratique controversée de Nestlé : l’ajout de sucre dans ses produits alimentaires pour bébés varie significativement selon les marchés mondiaux, avec des niveaux nettement plus élevés dans les pays à faible revenu.

Disparités mondiales !

L’étude révèle que les produits Cérélac vendus en Thaïlande contiennent jusqu’à 6,0 grammes de sucre par portion, tandis que ceux en Éthiopie en contiennent 5,2 grammes. La liste se poursuit avec l’Afrique du Sud (4,0g), le Pakistan (2,7g), l’Inde (2,2g), et le Bangladesh (1,6g).

En revanche, dans des pays comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, et la Belgique, les mêmes produits sont commercialisés sans sucre ajouté, soulevant des questions d’éthique et de cohérence dans les pratiques d’entreprise.

Les enjeux de santé publique

Selon l’OMS, aucun sucre ajouté ne devrait être présent dans les aliments pour les enfants de moins de trois ans. L’ajout de sucre dans l’alimentation des bébés peut créer une préférence durable pour le sucré, augmentant le risque d’obésité et de maladies associées.

Réaction de Nestlé

Face aux critiques, Nestlé s’engage à réduire le sucre ajouté dans ses produits NIDO et affirme que sa gamme Cerelac en Belgique ne contient pas de sucre ajouté. La firme insiste sur son initiative d’amélioration continue pour aligner ses pratiques sur les recommandations sanitaires.

Vers Une Responsabilité Uniforme ?

Cette enquête interpelle sur la responsabilité des multinationales à adopter des pratiques éthiques uniformes dans le monde entier, pour garantir une alimentation infantile saine et équitable, indépendamment des variations de revenu ou de localisation géographique des consommateurs.

 

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