La cherté de la vie empire chaque jour un peu plus, alimentée par des pénuries incompréhensibles et un fort lobbying de la part des producteurs de biens alimentaires. Et toutes les actions entreprises par le ministère du commerce et ses services de contrôle et de répression n’ont rien pu y faire.
Et, effectivement, lui ni personne d’autre ne pourrait rien faire, quand c’est la surpuissante UTAP acquise aux mains d’Ennahdha sous la houlette d’Abdelmajid Ezzar est aux commandes et impose les prix qu’elle veut.
L’UTAP, et par delà, Ennahdha, sait très bien que de maintenir le citoyen sous la tension des prix exorbitants, ne pourrait qu’être préjudiciable aux dirigeants du moment. Car une population réduite à la pauvreté et à la famine ne saurait attendre sereinement que ces dirigeants se jouent de leur vie, et surtout, de celles de leurs enfants.
Et tant que l’UTAP persiste à maintenir la dragée haute au président et à son équipe, alors que tous les autres sont bien trop occupés à se faire la guerre, la Tunisie restera sur un chaudron bouillant qui risque de tout faire sauter d’un moment à l’autre, et qu’Ennahdha et ses enfants sont en train de surchauffer en alimentant le feu chaque jour un peu plus !
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