Le bureau de la Confédération des entreprises citoyennes tunisiennes (CONECT) a assuré que le projet de loi de finances pour l’année 2024 ne comprend pas de mesures de lutte contre l’économie parallèle, n’encourage pas l’investissement privé et ne soutient pas les secteurs industriel et commercial.
Lors d’une audition par la Commission des Finances et du Budget de l’assemblée des Représentants du Peuple, hier mardi, les membres du bureau de la CONECT ont estimé que les procédures liées à l’orientation de l’aide vers les ayants droit n’avaient pas été étudiées dans le cadre d’une stratégie intégrée et prospective d’accompagnement structurant.
Ils ont indiqué, selon les données publiées mercredi par le Parlement, que le taux de croissance estimé ne peut pas absorber le chômage, et ont présenté une série de propositions dans ce contexte.
Ils ont proposé des amendements relatifs aux articles 27, 38, 39 et 48 afin que les mesures fiscales puissent augmenter les ressources de l’État et avoir un impact positif sur l’investissement, le développement des entreprises privées et la création d’emplois.
Les membres du bureau ont souligné l’importance d’encourager le secteur de la formation professionnelle, en répartissant ses centres dans toutes les régions de la République et en le soutenant dans les procédures fiscales, et ont appelé à encourager les étudiants à suivre une formation professionnelle, selon les besoins du marché du travail.
Ils ont souligné qu’il est important de réduire les charges fiscales des institutions de formation et ont suggéré que la taxe proviendrait essentiellement des investissements, du tourisme, du phosphate et des ressources d’exportation et ne devrait pas être supportée par les institutions structurées et les citoyens.
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