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Tunisie: Daily brief du 25 février 2021

Tunisie: Daily brief du 25 février 2021

L’info du jour: Report de l’exécution du jeune tunisien Fakhri Landolsi 

Il était prévu que le jeune tunisien Fakhri Landolsi, accusé d’appartenance à un groupe terroriste et d’avoir tué un soldat somalien au Qatar, soit exécuté demain au Qatar.

Heureusement, l’exécution a été reportée au 1er mai prochain (dans un premier temps), suite à l’intervention du président de la République, Kais Saied.

L’ambassadeur Américain en Tournée

Le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi a reçu hier l’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, Donald Blome.

24 heures plus tôt Blome s’est entretenu avec le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) Rached Ghannouchi.

Commentant cette rencontre, La présidente du PDL, Abir Moussi a déclaré que  Rached Ghannouchi  a demandé le soutien des américains pour rester au pouvoir.

Elle a, par ailleurs, refusé de rencontrer l’adjoint de Donald Blome. “Nous sommes un parti qui connait les règles du protocole et qui traite avec les amis de la Tunisie dans le cadre du respect et de l’égalité. Votre adjoint est le bienvenu dans les locaux de notre parti pour s’entretenir avec notre adjoint chargé des relations extérieures », a-t-elle affirmé.

Affaire Nabil Karoui

Suite à une décision du pôle judiciaire économique et financier, l’homme d’affaire et président du parti Qalb Tounes, Nabil Karoui sera remis en liberté contre une caution de 10 millions de dinars, a appris Tunisienumérique de sources bien informées.

Cependant des proches de Nabil Karoui ont assuré à Tunisie numérique que ce dernier ne possèdait pas actuellement cette somme.

De plus, contrairement à l’information qui circule en ce moment, c’est le procureur général et non le ministère public qui aurait fait appel de la décision, dans le but de revoir à la hausse le montant de la caution.

Dégradation de la note souveraine de la Tunisie

Cette notation s’adresse aux institutions financières, aux investisseurs étrangers et aux entreprises qui font des échanges avec la Tunisie. Le message qui leur est envoyé de façon très claire maintenant consiste à dire : Si vous allez prêter à la Tunisie ou si vous allez investir en Tunisie ou si vous allez échanger avec la Tunisie, soyez avertis que la Tunisie représente aujourd’hui un risque élevé.

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