De nombreux pays, notamment européens, sont submergés par les nouveaux cas de covid, dans ce qui semble être une énième vague de la pandémie. Sachant qu’il s’agit, essentiellement, de pays qui accusent un certain retard dans leur campagne de vaccination. Cette vague qui s’annonce assez difficile à gérer, notamment, avec l’émergence des nouveaux variants du virus qui s’avèrent être plus coriaces, sur le plan de la vitesse de propagation. Ces pays, surtout ceux comme l’Italie, qui ont été sévèrement touchés l’année dernière par la première vague particulièrement meurtrière, sont en train de mettre les bouchées doubles dans tout ce qui concerne les mesures de prévention, de confinement et de vaccination. Ils entendent, cette année, prendre les devants et ne pas se laisser, encore une fois, surprendre par l’évolution de la maladie qu’ils ont appris à mieux connaitre.
Pendant ce temps, on remarque qu’en Tunisie, nos lumières du ministère de la Santé dorment sur leurs lauriers, trop satisfaits de la relative accalmie de la situation épidémiologique et ne soupçonnant pas qu’il pourrait s’agir du calme qui précède la tempête.
Pourtant, tous les ingrédients d’une catastrophe sont réunis en Tunisie, puisque nous sommes le dernier pays à avoir commencé, si on peut nommer cela commencer, la campagne vaccinale et puisque le pays garde ses frontières larges ouvertes pour les voyageurs en provenance de tous les pays, y compris de ceux où les nouveaux variants du virus sévissent.
On se demande bien, quelle drôle d’idée a eu le chef du gouvernement, quand il s’est rétracté pour le changement à la tête du ministère de la Santé ? Est-ce qu’il attend que la catastrophe soit totale et irrécupérable ?
Que se passe-t-il en Tunisie?
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