Un jeune homme, père de deux enfants, est décédé, cet après midi en mer, à Haouria, après avoir été percuté par l’hélice d’un bateau pneumatique qui sillonnait la mer sans respect des distances à maintenir avec les zones de baignades.
Ce décès a suscité un émoi et une colère parmi les estivants présents sur place, sachant que le gouvernorat de Nabeul enregistre de nombreux accidents de ce genre, sans que personne ne prenne la peine de tenter de mettre un terme à cette hécatombe.
Les estivants ont fait part de leur colère, à cause de la négligence des autorités locales qui accordent des permis d’exploitations d’embarcation, sans fixer les règles de leur usage et en surveiller le respect.
La loi préconise, en effet l’interdiction de ces bateaux à moteurs dans les zones réservées aux baigneurs, de même qu’elle interdit à ces derniers de dépasser les limites accordées aux bateaux, avec une aire de séparation entre les deux espaces.
Or, ce l’on déplore, c’est que ni les cordes et bouées de balisage sont installées, ni aucun contrôle n’est opéré pour dissuader les conducteurs de ces bateaux de trop s’approcher des zones réservées aux baigneurs.
Et devant ce laisser-aller, on ne peut que déplorer ce genre d’accident, et condamner. D’autant plus que l’accident d’aujourd’hui à El Haouaria a été spécialement pénible, dans la mesure où la victime a été tuée devant les yeux de son jeune fils.
On ose espérer qu’à quelque chose malheur est bon, et que ce drame serve, au moins, à sensibiliser et à tirer de leur torpeur, les autorités pour qu’elles mettent un terme à ce massacre.
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