Ennahdha a, finalement, trouvé la parade, le bon prétexte, pour assurer qu’elle avait raison de dire que Saïed n’avait, constitutionnellement, pas le droit de refuser la nomination de ministres qui avaient bénéficié de la confiance des représentants du peuple.
Ennahdha se base, désormais, sur un avis juridique émanant d’une instance que nul ne pourrait contester, et qui est le tribunal administratif.
Ce tribunal a, en effet, pour répondre à Mechichi, concernant la validité d’un remaniement sans l’aval de la présidence, et le droit du président de refuser des candidats, assuré qu’il était incompétent à se prononcer sur un tel sujet. Et que c’est du ressort de la cour constitutionnelle exclusivement !
Et c’est sur ce terme « exclusivement » que veut se baser Ennahdha, pour assurer que du moment que la décision concernant ce différend est du ressort exclusif de la cour constitutionnelle, cela veut dire que, même le président de la République n’a pas le droit de se prononcer la dessus. Donc, il n’a pas le droit d’interférer dans ce dossier.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires