Le secrétaire général adjoint de la fédération syndicale de l’enseignement de base, Taoufik Chebbi, a assuré que les sanctions prises par le ministère de l’éducation, à l’encontre des éducateurs qui ont refusé de délivrer les notes des élèves, sont abusives, entre autres la révocation de 350 directeurs d’écoles et la saisie sur les salaires de 17 mille enseignants. Des enseignants qui ont été sanctionnés, juste pour avoir défendu les droits de leurs collègues.
Chebbi a ajouté que le timing de ces sanctions est clair, puisqu’elles surviennent juste avant la réunion de l’instance administrative. Et ce, dans l’espoir de décourager les syndicalistes à prendre des décisions radicales.
Chebbi a assuré que ces sanctions vont aggraver la crise, ajoutant qu’il n’y aura aucune proposition de candidats pour remplacer les directeurs révoqués, et que ces sanctions vont, obligatoirement, se répercuter sur le déroulement de la prochaine rentrée scolaire.
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