Dans une déclaration accordée à la correspondante de Tunisienumérique à l’ARP, ce vendredi 4 décembre, le député Hatem Boubakri a déclaré que le budget consacré au ministère de la Santé est loin d’être suffisant, en particulier dans le cadre de cette crise sanitaire.
Il a rappelé que les hôpitaux des régions de l’intérieur et même de la capitale connaissent une pénurie de personnel et de matériel, notamment en matière de lits de réanimation, citant la tragédie de l’ascenseur dans l’hôpital de Jendouba qui a conduit au décès d’un jeune chirurgien. Le député a, dans le même cadre, souligné que dans tout le nord-ouest du pays, aucun établissement public de santé ne contient une machine à IRM.
Selon les calculs qui figurent dans le PLF, le Coronavirus prendra fin au mois de décembre, or le ministre de la Santé lui-même parle d’une troisième vague au mois de février, a-t-il dénoncé.
Il a, par ailleurs, déclaré que la Tunisie est actuellement dans une situation où elle se trouve obligée de mendier les vaccins contre le virus, indiquant que les Etats qui ont payé ces vaccins seront prioritaires au moment de l’acquisition.
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